(E. Burne-Jones) |
Le Spectacle n'est pas un miroir, mais un producteur de réalités, d'états de monde, donc de milieu de vie. Un principe de l'observation des hommes est que toute croyance partagée par un groupe devient une réalité sociale. Arendt l'avait noté sur les lois raciales du IIIème Reich. Il en était ainsi avec le monde des dieux. Il en est ainsi avec les croyances sur l'existence d'une dette, dette attribuée aux « États ». Il en est ainsi avec l'état de guerre et l'état de paix.
L'état de paix n'est pas un songe, mais une réalité. Si près d'une rivière des Pyrénées je croise un Espagnol, je n'attendrais pas qu'il tente de me tuer ou se cache devant moi. S'il mange auprès d'un feu, je peux m'assoir auprès de lui et partager du pain, du vin ou du fromage. Nous pouvons parler pays. Il peut sortir son portefeuille et me montrer une photo de ses enfants, et m'émouvoir.
Si l'État de guerre est déclaré entre nos deux pays, je peux tuer l'Espagnol qui mange auprès d'un feu dans la montagne, répandre au couteau son sang sur les roches, et cela est juste, ou en tout cas ne sera pas grave. Je prendrai son portefeuille, et le viderai sur l'herbe en cherchant de l'argent, perdant à jamais les images familières. J'essuierai mon couteau sur ses vêtements, je le plierai soigneusement avant de le ranger.
Il en était ainsi dans les guerres privées, en Sicile.
Une vieille chanson de mon pays disait : étranger égaré la nuit dans le marais je te tuerais. Et la nuit les grandes falaises brillaient des feux des naufrageurs.
La communication des hommes sur le monde produit le monde. Ainsi nait la guerre.
Le monde des dieux et et des démons était dans l'Empire Romain aussi familier que celui des oiseaux ; et le jour viendra où le monde des oiseaux sera aussi vainement poétique que la mythologie dans les salons du XIXème siècle. Dans ma vie d'homme, j'ai déjà vu le monde se transformer, les papillons, les hirondelles, les poissons quasiment disparaître. Le monde des papillons couvrant les prairies fleuries est perdu comme le monde des dieux. Cette remarque est volontairement ambigüe : le mode d'être des dieux ou des oiseaux n'est pas nécessairement en soi séparé par un abîme, même s'il l'est dans l'ontologie moderne. Les dieux pourraient nous être familiers.
Nous ne croyons pas aux dieux ; notre monde est vide de dieux. Il nous faut nous dégager de l'illusion propre à toute culture de la supériorité de notre point de vue, de notre ontologie culturelle. Il est tout à fait possible que l'absence soit construite, comme l'existence. Il se peut que notre culture soit une culture d'aveugles, un peu monstrueuse avec son hyper-développement de l'ontologie matérielle, et son aveuglement fanatique sur le destin et sur les dieux.
Car la guerre, le destin et les dieux restent aussi vivants dans notre monde de la sécurité que la vipère endormie sous la pierre.
Et si nous même nous endormons sur la pierre, cela ne change pas la présence de la guerre.
Les mots – je nomme ici mot toute production ponctuelle du Spectacle ; ainsi une image, une vidéo sont un mot du spectacle - produisent les faits. Je pourrais ajouter : et inversement. Mais non sans précautions. A l'évidence, il est un effet de hiérarchisation entre les mots et les faits. Aborder ce problème serait poser la question de la construction de la réalité dans une organisation, et cela est complexe. Je pose sans concept une observation : le plus souvent, dans le Spectacle, les mots produisent les faits ; et les faits ont de grandes difficultés à produire des mots.
Prenons un exemple. Un fait du monde qui ne trouve pas d'écho sera sans signification générale. Je peux caler sur la voie de gauche du périphérique et être écrasé de stress. Pour moi, ce moment envahira mon être au monde, dans le genre je suis grave dans la merde. Mais si je ne provoque pas de ralentissement massif, peu de gens lui accorderont de sens, tout comme le cancer foudroyant d'un homme isolé. Ou encore un fonctionnaire insignifiant, sans appuis, humilié par une bande dans le RER. Un petit garçon qui subit des attouchements et des moqueries cruelles d'une bande filles plus âgées. Et ce bien sûr, même si ce cancer est un scandale lié à des conditions de travail, ou si le fonctionnaire gris est effectivement traumatisé, ou encore le petit garçon finalement violemment frappé devant les filles par des grands qui veulent leur plaire.
Il meurt toutes les heures des Lady Diana.
Un fait qui trouve un écho sera au contraire surchargé de sens. Le cancer atteint un homme public. L'agression fait écho dans une communauté puissante. L'accident tue une personne qui provoque l'attention. Le fait évoque des domaines de prédilection du Spectacle : une fille est agressée par une bande de garçons dans les jours d'un débat spectaculaire sur les violences faites aux femmes, c'est aussitôt très visible. Parce que le garçon humilié par des filles, ça ne se relie à rien. Il y a sans aucun doute – avis de femme criminologue – autant de femmes sadiques et maltraitantes que d'hommes, mais le Spectacle l'ignore.
Ainsi, dans les familles, il est aussi des sujets silencieux.
Quelques remarques :
Les faits évoqués par le Spectacle sont rarement inventés. Une image, ou autre, est le plus souvent vraie. Mais le cadre dans lequel ils s'insèrent pour trouver leur sens est lui faux, c'est à dire orienté vers des intérêts à défendre qui ne sont pas ceux des auditeurs visés. La manipulation consiste à filtrer des informations pour diriger la pensée ou les actes d'autrui. Ainsi l'énorme battage sur l'insécurité avant une élection, la mise en évidence de crimes. Il est possible de créer aussi les faits défaillants, mais la diversité du monde permet souvent de s'éviter cette peine.
C'est pourquoi Debord dit : dans le Spectacle, le vrai est un moment du faux général.
Une fois le fait sélectionné pour exister, les hommes sélectionnés pour être les méchants ou les gentils de l'histoire se voient attribuer des actes. La question de l'attribution des actes n'est nullement simple, sinon dans l'illusion. Louis XIV a -t-il construit Versailles ? La question du pouvoir est un autre exemple. Luhmann note ainsi que les effets de pouvoir supposent une collaboration des pôles, que les dominés participent du pouvoir, et que l'attribution pleine du pouvoir au dominant est aussi un effet symbolique du jeu de pouvoir. Pour faire sentir l'importance de cet enjeu, il suffit de noter qu'en criminologie la victimologie semble exclure l'innocence statistique des victimes, et la fréquence de liens situés dans un complexe sado-masochiste. Analogiquement, l'observation sociale attentive suffit à convaincre que le plus souvent les classes dominées d'une société collaborent à leur domination, que la révolte n'a rien de naturel. Ce savoir confirme la réalité sociale vécue même dans des pays à régime très autoritaire, mais vient au contraire sur les crimes contrer fondamentalement la réalité sociale construite, laquelle au présent cycle attribue les actes à un agresseur en totalité, et construit une image d'innocence de la victime. J'ajoute que l'attribution des actes, problème d'analyse, doit être détaché du problème de la responsabilité judiciaire pour pouvoir au moins être abordé.
Je ne veux conserver que ceci : Une histoire spectaculaire, aussi bien présentée comme vraie que fictive, construit en général des gentils et des méchants. Et les gentils et les méchants n'existent guère plus que le père Noël. Il semble que tous les hommes soient,
sauf exception, capables de faire le mal. Le bien aussi, d'ailleurs.
Pour la masse des mortels, les actes ne sont guère plus qu'un effet
de structure.
La bonté des mortels est un effet de
structure. La bonté des gens de gauche, ce sentiment
incompréhensible d'être du côté du Bien et de l'histoire par
droit naturel d'évidence, ou encore l'honnêteté et la droiture des
gens de droite – sont des effets de structure. Je me méfierais
plus de quelqu'un me disant qu'au XVIIIème siècle il n'aurait pas
pu de mille manières participer du commerce triangulaire, que de
quelqu'un qui dirait ne pas pouvoir répondre. Le premier est dans
des fantasmes moraux de sa représentation de soi. Les courageux sont
ceux qui apprivoisent la morsure de la peur organique, non ceux qui
l'ignorent. Les purs sont ceux qui surmontent la trahison en eux, non
ceux qui l'ignorent.
Connais toi-toi-même. Celui qui ne
peut regarder ses égouts, quelle confiance lui accorder à l'heure
de la mort ?
On nomme divertissement les histoires
du Spectacle qui semblent participer de l'actualité, qui semblent
nous mobiliser pour le bien, qui semblent nous donner une prise sur
l'histoire, tout en ayant en pratique un effet complètement
différent. Elles nous manipulent, avec notre consentement
égocentrique.
Il semble que tel dictature d'un
méchant possède des armes de destruction massive. Il semble qu'il
faille se mobiliser pour nous défendre de son ivresse meurtrière.
Nous participons glorieusement à l'attaque de son pays. La guerre
est technologique, chirurgicale. Seuls les méchants sont visés.
Nous agissons pour le Bien.
Il y a plus de deux cent mille morts
civils dans les bombardements. Ils n'y a pas d'armes de destruction
massive. Le dictateur est pendu sans procès, ou lynché au plus
vite. Les ressources du pays passent à quelque grandes sociétés.
Les élections sont une farce.
Un groupe d'hommes ou de femmes isolés
appellent à la démocratie contre des tyrans. Ces héros sont
encensés. On porte leur badge ou leur couleur en public. Peu de
temps après, nous les retrouvons aux commandes de leur pays, parfois
mêlés à de lourdes affaires de corruption. Tout à fait semblables
à leurs prédécesseurs.
Pour lutter contre des dictatures
sauvages, on se sert de mercenaires, on tue indistinctement des
civils. Ce genre d'histoire, vous les retrouverez exactement dans la
propagande coloniale du XVIème siècle au XIXème siècle. Les
conquistadors espagnols, qui ont tué huit habitants sur dix de
l'Amérique pour l'Or, ont libéré les habitants des sacrifices
humains et de l'aveugle monarchie de l'Inca. La guerre contre le
crime au Mexique a produit des dizaines de milliers de morts.
L'Afrique Noire a été libérée au XIXème siècle, puis après la
deuxième guerre mondiale, en attendant le vote des bêtes sauvages.
Tout cela est contes pour enfants. Les
dictateurs sont des prédateurs féroces. Les libérateurs aussi. Les
peuples souffrent infiniment plus des guerres que de la paix des
dictatures. Les exceptions sont très rares, dans le cas de
dictatures devenues folles, sombrant dans la furie génocidaire. Il
ne s'agit pas de cela aujourd'hui. Il ne s'agit que de guerre
coloniales.
Et de divertissement, quand des faits
anodins sont créés en évènements pour nous faire sentir comme
nous sommes bon et justes. Nous menons des guerres coloniales, mais
nous soutenons le féminisme et la libre expression dans les pays
ennemis qui mènent ailleurs leurs guerres coloniales. A l'ouest,
rien de nouveau.
Nous sommes abrutis d'actualités
vides, et nous ne parlons jamais des axes cruciaux du monde.
Notre monde a quelque axes essentiels,
cruciaux, et tout le monde le vit au quotidien. La répartition des
richesses en est un. Cette répartition ne correspond à aucune
équité, simplement à un état de fait, à une sédimentation
historique. Tel type inepte peut dépenser pour rire ce qu'un autre
gagne en des années d'acharnement, parce qu'il a hérité. Les
retraités ne participent pas à la réforme des retraites. On n'en
parle pas, et surtout pas à gauche.
L'exploitation de centaines de millions
d'ouvriers du tiers monde, sur tous les plans du travail (temps,
sécurité, pollution, salaire...) est un fait d'oppression massif de
ce monde. La Chine est une dictature qui vaut celles auxquelles on
fait la guerre, et qui fait travailler ses esclaves pour nous. On
n'en parle pas.
Au Mexique, on a compté près de cent
mille morts par homicide depuis 2007. Au Brésil se concentrent plus
d'un homicide sur dix dans le monde. Voyez le monde du 24/08/2012. En
Suisse ou ailleurs on transplante pour les riches des organes pris à
des pauvres. En bref, l'oppression sociale ne se concentre pas dans
les dictatures orientales. Nous en vivons. La guerre moderne contre
la criminalité est un conte aussi improbable que la guerre contre
l'axe du mal pour le développement de la démocratie, puisqu'elle
provoque une hausse vertigineuse de la violence. La violence règne
dans le monde. On en parle très peu.
Les autorités au plus haut niveau de
nombre de pays sont liées à des groupes criminels. Le système
électoral y est par contre parfaitement respecté, même si des
quantités de journalistes un peu lents à comprendre meurent plus
vite que d'autres. On en parle très peu.
La Russie n'est pas exotique, ou plus
criminalisée que d'autres pays. Ses dirigeants par contre n'adhèrent
pas au Spectacle publiquement, pour des raisons historiques. C'est
surtout cela, leur faute. Il est très divertissant de montrer leur
caractère comiquement réactionnaire pour un occidental.
Alors on parle tellement de la Syrie ou
des Pussy Riot. C'est tellement plus confortable. Et c'est tellement
divertissant. Mais irresponsable, mais vide.
Il n'y a pas que le football comme
divertissement télévisuel, il y a aussi la politique.
Il semble que tous les hommes soient,
sauf exception, capables de faire le mal. Le bien aussi, d'ailleurs.
Pour la masse des mortels, les actes ne sont guère plus qu'un effet
de structure.
La bonté des mortels est un effet de
structure. La bonté des gens de gauche, ce sentiment
incompréhensible d'être du côté du Bien et de l'histoire par
droit naturel d'évidence, ou encore l'honnêteté et la droiture des
gens de droite – sont des effets de structure. Je me méfierais
plus de quelqu'un me disant qu'au XVIIIème siècle il n'aurait pas
pu de mille manières participer du commerce triangulaire, que de
quelqu'un qui dirait ne pas pouvoir répondre. Le premier est dans
des fantasmes moraux de sa représentation de soi. Les courageux sont
ceux qui apprivoisent la morsure de la peur organique, non ceux qui
l'ignorent. Les purs sont ceux qui surmontent la trahison en eux, non
ceux qui l'ignorent.
Connais toi-toi-même. Celui qui ne
peut regarder ses égouts, quelle confiance lui accorder à l'heure
de la mort ?
On nomme divertissement les histoires
du Spectacle qui semblent participer de l'actualité, qui semblent
nous mobiliser pour le bien, qui semblent nous donner une prise sur
l'histoire, tout en ayant en pratique un effet complètement
différent. Elles nous manipulent, avec notre consentement
égocentrique.
Il semble que tel dictature d'un
méchant possède des armes de destruction massive. Il semble qu'il
faille se mobiliser pour nous défendre de son ivresse meurtrière.
Nous participons glorieusement à l'attaque de son pays. La guerre
est technologique, chirurgicale. Seuls les méchants sont visés.
Nous agissons pour le Bien.
Il y a plus de deux cent mille morts
civils dans les bombardements. Ils n'y a pas d'armes de destruction
massive. Le dictateur est pendu sans procès, ou lynché au plus
vite. Les ressources du pays passent à quelque grandes sociétés.
Les élections sont une farce.
Un groupe d'hommes ou de femmes isolés
appellent à la démocratie contre des tyrans. Ces héros sont
encensés. On porte leur badge ou leur couleur en public. Peu de
temps après, nous les retrouvons aux commandes de leur pays, parfois
mêlés à de lourdes affaires de corruption. Tout à fait semblables
à leurs prédécesseurs.
Pour lutter contre des dictatures
sauvages, on se sert de mercenaires, on tue indistinctement des
civils. Ce genre d'histoire, vous les retrouverez exactement dans la
propagande coloniale du XVIème siècle au XIXème siècle. Les
conquistadors espagnols, qui ont tué huit habitants sur dix de
l'Amérique pour l'Or, ont libéré les habitants des sacrifices
humains et de l'aveugle monarchie de l'Inca. La guerre contre le
crime au Mexique a produit des dizaines de milliers de morts.
L'Afrique Noire a été libérée au XIXème siècle, puis après la
deuxième guerre mondiale, en attendant le vote des bêtes sauvages.
Tout cela est contes pour enfants. Les
dictateurs sont des prédateurs féroces. Les libérateurs aussi. Les
peuples souffrent infiniment plus des guerres que de la paix des
dictatures. Les exceptions sont très rares, dans le cas de
dictatures devenues folles, sombrant dans la furie génocidaire. Il
ne s'agit pas de cela aujourd'hui. Il ne s'agit que de guerre
coloniales.
Et de divertissement, quand des faits
anodins sont créés en évènements pour nous faire sentir comme
nous sommes bon et justes. Nous menons des guerres coloniales, mais
nous soutenons le féminisme et la libre expression dans les pays
ennemis qui mènent ailleurs leurs guerres coloniales. A l'ouest,
rien de nouveau.
Nous sommes abrutis d'actualités
vides, et nous ne parlons jamais des axes cruciaux du monde.
Notre monde a quelque axes essentiels,
cruciaux, et tout le monde le vit au quotidien. La répartition des
richesses en est un. Cette répartition ne correspond à aucune
équité, simplement à un état de fait, à une sédimentation
historique. Tel type inepte peut dépenser pour rire ce qu'un autre
gagne en des années d'acharnement, parce qu'il a hérité. Les
retraités ne participent pas à la réforme des retraites. On n'en
parle pas, et surtout pas à gauche.
L'exploitation de centaines de millions
d'ouvriers du tiers monde, sur tous les plans du travail (temps,
sécurité, pollution, salaire...) est un fait d'oppression massif de
ce monde. La Chine est une dictature qui vaut celles auxquelles on
fait la guerre, et qui fait travailler ses esclaves pour nous. On
n'en parle pas.
Au Mexique, on a compté près de cent
mille morts par homicide depuis 2007. Au Brésil se concentrent plus
d'un homicide sur dix dans le monde. Voyez le monde du 24/08/2012. En
Suisse ou ailleurs on transplante pour les riches des organes pris à
des pauvres. En bref, l'oppression sociale ne se concentre pas dans
les dictatures orientales. Nous en vivons. La guerre moderne contre
la criminalité est un conte aussi improbable que la guerre contre
l'axe du mal pour le développement de la démocratie, puisqu'elle
provoque une hausse vertigineuse de la violence. La violence règne
dans le monde. On en parle très peu.
Les autorités au plus haut niveau de
nombre de pays sont liées à des groupes criminels. Le système
électoral y est par contre parfaitement respecté, même si des
quantités de journalistes un peu lents à comprendre meurent plus
vite que d'autres. On en parle très peu.
La Russie n'est pas exotique, ou plus
criminalisée que d'autres pays. Ses dirigeants par contre n'adhèrent
pas au Spectacle publiquement, pour des raisons historiques. C'est
surtout cela, leur faute. Il est très divertissant de montrer leur
caractère comiquement réactionnaire pour un occidental.
Alors on parle tellement de la Syrie ou
des Pussy Riot. C'est tellement plus confortable. Et c'est tellement
divertissant. Mais irresponsable, mais vide.
Il n'y a pas que le football comme
divertissement télévisuel, il y a aussi la politique.
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